jeudi 27 août 2009

Le jeu comme école de la vie

Un des aspects qui me séduit le plus dans le poker c'est qu'on y retrouve tous les ingrédients de la vie. Je pense qu'il faut posséder 3 qualités pour réussir au poker: de l'intelligence, de l'instinct et être un minimum chanceux. Dans la vie c'est pareil, pour avoir du succès dans ses entreprises et atteindre ses objectifs, il faut aussi réunir ces 3 qualités. Une autre analogie intéressante entre la vie et le poker, c'est qu'on peut avoir un très bon jeu de départ et finir par perdre le coup, parfois c'est le contraire, on part avec de mauvaises cartes mais on finit quand même par gagner le coup. Dans la vie certains naissent dans un environnement idéal mais finiront leur vie dans une certaine déchéance, d'autres au contraire naissent dans des conditions particulièrement difficiles (pays en guerre, père alcoolique, grave handicap physique etc.) mais sauront quand même tirer leur épingle du jeu et avoir un destin brillant. Comme quoi rien n'est jamais acquis!
Une des grandes forces du poker est de nous apprendre à relativiser la défaite et la victoire. Les joueurs amateurs se focalisent toujours sur la victoire alors qu'un joueur professionnel y attache beaucoup moins d'importance, pour lui ce qui compte vraiment c'est de prendre les bonnes décisions au bon moment. Dans la vie nous avons tous tendance à chercher la victoire quelque soit le domaine (professionnel, affectif, sportif) alors que ce qui compte vraiment c'est de donner le meilleur de soi-même. Je me souviens d'une citation chamanique qui disait "le guerrier fait ce qu'il a à faire, après que cela soit une réussite ou un échec cela ne le concerne plus". Cette citation est particulièrement adaptée au poker, vous pouvez très bien jouer un coup et le perdre quand même car la chance ne sera pas au rendez-vous ce jour là, au lieu de pester contre la vie soyez au contraire fier de vous. Et ne vous inquiétez pas, la chance peut être capricieuse sur le court terme mais si vous jouez vraiment bien vous gagnerez forcément sur le long terme. C'est la dernière leçon à tirer de ce message, dans le vie il faut avoir une vision des choses sur le long terme car nous avons beaucoup trop tendance à chercher des succès faciles à court terme.
En y réfléchissant je crois que je pourrais faire encore beaucoup d'analogies entre la vie et le poker mais je vais m'arrêter ici pour aujourd'hui.

OVI: objets volant identifiés

Je peux mesurer mes progrés au poker au nombre d'impacts qui décorent les murs de mon appart. Quand je joue trop mal ou que le sort s'acharne, j'ai tendance à faire voler divers objets pour évacuer les tensions. Avec le temps je peux donner quelques conseils sur les objets volant.

La pantoufle: classique et indémodable, balancer la pantoufle qu'on a au pied contre le mur. L'avantage de cette solution est qu'elle est immédiate et pas trop dangereuse pour l'entourage. Néanmoins j'ai souvent été étonné des marques que ça pouvait laisser contre le mur.

Le briquet: balancer un briquet violemment est très défouloire. En effet si vous y mettez assez de puissance le briquet explosera. L'inconvénient c'est qu'après le briquet est foutu et il faut ramasser les débris, ce qui créé à nouveau des tensions.

Une bouteille de ice tea : donner un grand coup de pied dans une bouteille en pet comme si on voulait transformer un essai au rugby calme les nerfs. Sauf qu'un jour j'avais mal fermé le bouchon de ma bouteille de ice tea et depuis certaines zones de mon parquet sont collantes (je repère facilement les zones, la poussière se colle dessus).

S'écraser la tête contre le mur: assurément la façon la plus radicale de faire retomber les tensions. Vous devinerez par vous-même les inconvéniants de cette méthode.

Dans un prochain post, je vous expliquerai comment redécorer sa salle de bain à coup de tipex pour faire retomber la nervosité.